Original article
Tuberculosis trends in Eastern Europe and the former USSR

https://doi.org/10.1016/0962-8479(94)90113-9Get rights and content

Abstract

The aim of this paper is to assess trends in tuberculosis morbidity and mortality in the countries of Eastern Europe and the former USSR.

Data on morbidity and mortality were obtained from reports of the Ministries of Health, a 1992 WHO questionnaire, national tuberculosis associations, and other sources.

The quality of surveillance of tuberculosis cases differs widely between countries. Ranging from 19 to 80 per 100 000 population in 1990–1992, tuberculosis notification rates of most Eastern European and former USSR countries are higher than those of Western European countries. The lowest tuberculosis notification rate is reported in the Czech Republic, while the highest are reported in Romania and Kazakhstan.

While in Albania, Croatia and Slovenia notification rates have continued to decline, in the remaining countries of Eastern Europe the declining trend has recently stopped. Nevertheless, countries such as the Czech Republic, Hungary, Poland and the Slovak Republic have experienced a distinct rate decrease when the 3-year average rate around 1985 is compared to that around 1990, despite the very recent levelling-off or increase. In Romania, the previous decline in notification rate ended in 1985 and in the period 1986–1992 an average 5.4% annual increase was observed. In this country, two-thirds of all cases still occur among young adults.

Among the Baltic countries of the former USSR, the declining trend continues in Estonia, whereas in Latvia and Lithuania notification rates decreased less markedly from 1985 to 1990 than in the first half of the 1980s. Among the other European countries of the former USSR, Russia and Ukraine had a slow decline in the first half of the 1980s and a more pronounced one from 1985 to 1990. During the latter period of time, in Belarus and Moldova the decrease has been steeper. In the Caucasian countries of the former USSR, where underreporting and low case-finding are recognized, case rates have stabilized in Armenia, while in Azerbaijan and Georgia there was a decrease from 1985 to 1990. Among the Asian countries of the former USSR, Kazakhstan and Tajikistan reported a lower decline in case rates from 1985 to 1990 than from 1980 to 1985. Kyrgyzstan, Turkmenistan, and Uzbekistan reported increases in notification rates from 1985 to 1990: in Turkmenistan an average 5.5% annual increase in rate was observed between 1987 and 1991.

Tuberculosis mortality is steadily increasing in Romania, Armenia, Kyrgyzstan, Latvia, Lithuania, Moldova, and Turkmenistan, while no decline is seen in most of the other countries of Eastern Europe and the former USSR. With the exception of the Czech Republic, the Slovak Republic and Slovenia, mortality rates in all countries remain higher than those of Western Europe.

HIV infection and immigration have not contributed importantly to the epidemiological situation in Eastern Europe and the former USSR. Only a few countries report the use of rifampicin-containing regimens for infectious cases and none the retreatment regimen which are recommended by the World Health Organization (WHO). In several countries drug supply is insufficient and/or erratic.

While the post-war tuberculosis situation was grave, progress in tuberculosis control allowed some countries to substantially reduce the public health impact of the disease. However, malnutrition and poor living conditions in some countries favour reactivation of pre-existing latent infection. Lack of crucial antituberculosis drugs, such as rifampicin and pyrazinamide, results in inadequate treatment which causes increased mortality and prevalence of the disease. While adequate chemotherapy will result in a decrease of tuberculosis incidence in a country with a low prevalence of HIV infection, it is difficult to predict the future trend of tuberculosis incidence if treatment remains inadequate and the prevalence of HIV infection low.

The main steps to be taken in Eastern Europe and the former USSR are to find the necessary resources to secure an uninterrupted supply of essential drugs, and to introduce WHO recommended short-course chemotherapy for new and retreatment cases, particularly for the infectious ones. Where necessary, inefficient national programmes will need structural adjustments and increased training activities for health care providers to allow for a better understanding of relevant issues in tuberculosis control.

Résumé

Le but de cet article est d'évaluer les tendances de la morbidité et de la mortalité tuberculeuses dans les pays de l'Europe de l'Est et l'ancienne URSS.

Les données sur la morbidité et la mortalité ont été obtenues à partir des rapports des Ministères de la Santé, du questionnaire de l'OMS de 1992, des associations nationales contre la tuberculose et d'autres sources.

La qualité de la surveillance des cas de tuberculose varie considérablement selon les pays. Allant de 19 à 80 pour 100 000 habitants en 1990–1992, les taux de notification de la tuberculose dans la plupart des pays de l'Europe de l'Est et les pays de l'ex URSS sont supérieurs à ceux des pays de l'Europe de l'Ouest. Le taux de notification de la tuberculose le moins élevé est rapporté en République Tchèque, tandis que les plus élevés sont signalés en Roumanie et au Kazakhstan.

Tandis qu'en Albanie, Croatie et Slovénie les taux de notification ont commencé à diminuer, dans les autres pays de l'Europe de l'Est cette tendance dégressive s'est récemment arrêtée. Néanmoins, des pays tels que la République Tchèque, la Hongrie, la Pologne et la République Slovaque ont constaté une nette diminution des taux quand on compare les taux moyens de trois ans autour de 1985 avec ceux autour de 1990, malgré de récentes déstabilisations ou augmentations. En Roumanie, le déclin antérieur des taux de notifications s'est arrêté en 1985 et dans la période 1986–1992 une augmentation annuelle d'en moyenne 5,4% a été observée. Dans ce pays, les deux tiers de tous les cas surviennent encore chez les jeunes adultes.

Parmi les pays baltes de l'ex-URSS, la tendance dégressive continue en Estonie, tandis qu'en Lettonie et en Lituanie les taux de notification diminuent de façon moins notable entre 1985 et 1990 par comparaison avec la première moitié des années 80. Parmi les autres pays européens de l'ex-URSS, la Russie et l'Ukraine ont connu une lente diminution au cours de la première moitié des années 80 et une autre, plus prononcée, de 1985 à 1990. Pendant cette deuxième période, en Biélorussie et Moldavie, cette diminution a été encore plus prononcée. Dans les régions du Caucase de l'ex-URSS, où on reconnaît une sous-notification et un dépistage inadéquat, les taux de cas se sont stabilisés en Arménie, tandis qu'en Azerbaïdjan et Géorgie il y a eu une diminution entre 1985 et 1990. Parmi les pays asiatiques de l'ex-URSS, Kazakhstan et Tadjikistan ont signalé une diminution plus lente des taux de cas entre 1985 et 1990 qu'entre 1980 et 1985. Kirghizistan, Turkménistan et Ouzbékistan ont signalé des augmentations dans les taux de notification entre 1985 et 1990 : en Turkménistan une augmentation annuelle moyenne de 5,5% des taux a été observée entre 1987 et 1991.

La mortalité due à la tuberculose augmente de façon progressive en Roumanie, Arménie, Lettonie, Lituanie, Moldavie et Turkménistan, tandis qu'aucune diminution n'a été observée dans la plupart des autres pays de l'Europe de l'Est et l'ex-URSS. A l'exception des Républiques Tchèque et Slovaque et de la Slovénie, les taux de mortalité dans tous les pays demeurent supérieurs à ceux de l'Europe de l'Ouest.

L'infection par le VIH et l'immigration n'ont pas contribué de façon notable à la situation épidémiologique en Europe de l'Est et en ex-URSS. Quelques pays seulement signalent l'utilisation de régimes contenant de la rifampicine pour le traitement des cas infectieux et aucun le régime de retraitement, tous deux recommandés par l'OMS. Dans plusieurs pays l'approvisionnement des drogues est insuffisant et/ou irrégulier.

Tandis que la situation de la tuberculose après la guerre était grave, les progrès dans la lutte contre la tuberculose ont aidé certains pays à réduire de façon substantielle l'impact de la maladie sur la santé publique. Cependant, la malnutrition et les mauvaises conditions de logement dans certains pays favorisent la réactivation des infections latentes existantes. Le manque des drogues essentielles telles la rifampicine et le pyrazinamide, conduit à un traitement inadéquat qui entraîne une mortalité et une prévalence accrues de la maladie. Bien qu'une chimiothérapie adéquate puisse conduire à une diminution de l'incidence de la tuberculose dans un pays à faible prévalence de l'infection VIH, il est difficile de prédire la tendance future de l'incidence tuberculeuse si le traitement demeure inadéquat et la prévalence du VIH faible.

Les principales démarches à faire en Europe de l'Est et en ex-URSS consistent à trouver les ressources nécessaires afin de garantir un approvisionnement ininterrompu des drogues essentielles et à introduire la chimiothérapie de courte durée recommandée par l'OMS pour les cas nouveaux et de retraitement, en particulier pour les cas infectieux. Si nécessaire, les programmes nationaux inefficaces auront besoin de modifications structurelles et d'un accroissement des activités de formation pour le personnel de santé afin de procurer une meilleure compréhension des problèmes inhérents à la lutte antituberculeuse.

Resumen

El propósito de este artículo es de evaluar la tendencia de la morbilidad y mortalidad por tuberculosis en los países de Europa del Este y ex-URSS. Los datos de morbilidad y mortalidad fueron obtenidos a partir de informes de los Ministerios de Salud, del cuestionario OMS de 1992, de las asociaciones nacionales contra la tuberculosis y de otras fuentes. La calidad de la vigilancia de casos de tuberculosis varía considerablemente según los países. Las tasas de notificatión de tuberculosis en la mayoría de los países de Europa del Este y en aquéllos que constituían la ex-URSS, que van de 19 a 80 por 100 000 habitantes en 1990–1992, son superiores a las observadas en los países de Europa Occidental. La tasa más baja de notificatión de tuberculosis se observó en la República Checa y las más elevadas en Rumania y Kazakhstán.

Mientras que en Albania, Croacia y Eslovenia las tasas de notificación han comenzado a disminuir, en los otros países de Europa del Este esta tendencia declinante ha cesado recientemente. Sin embargo, países tales como la República Checa, Hungría, Polonia y la República Eslovaca han constatado una franca disminución de las tasas, cuando se compara la tasa promedio de tres años alrededor de 1985 con aquélla alrededor de 1990, a pesar de las recientes desestabilizaciones o aumentos. En Rumania, la disminución anterior de las tasas se detuvo en 1985 y en el període 1986–1992 se ha observado un aumento anual promedio de 5,4%. En este país, los dos tercios de los casos se presentan aún en los jóvenes adultos.

Entre los países bálticos de la ex-URSS, la tendencia declinante continúa en Estonia, mientras que en Letonia y Lituania las tasas de notificatión disminuyeron de manera menos notable entre 1985 y 1990 que en la primera mitad de la década del 80. En los otros países europeos de la ex-URSS, Rusia y Ukrania tuvieron una disminución lenta en la primera mitad de la década del 80 y otra más pronunciada entre 1985 y 1990. Durante este segundo período, en Bielorusia y Moldavia esta disminución fue aún más pronunciada. En los países caucásicos de la ex-URSS, donde se reconoce una subnotificación y una deteccíon inadecuada, las tasas se muestran estables en Armenia, mientras que en Azerbaiján y Georgia hubo una disminución entre 1985 y 1990. En los países asiáticos de la ex-URSS, Kazakhstán y Tajikistán señalaron una disminución más lenta de las tasas entre 1985–1990 que entre 1980–1985. Kirgistán, Turkmenistán y Usbekistán señalaron aumentos de las tasas de notificatión entre 1985 y 1990 : en Turkmenistán se observó un aumento anual promedio de las tasas de 5,5% entre 1987 y 1991.

La mortalidad por tuberculosis aumenta de manera progresiva en Rumania, Armenia, Letonia, Lituania, Moldavia y Turkmenistán, mientras que en la mayoría de los otros países de Europa del Este y de la ex-URSS no se observó ninguna disminución. Exceptuando las Repúblicas Checa y Eslovaca y Eslovenia, las tasas de mortalidad en todos los países siguen siendo superiores a las de los países de Europa Occidental.

La infección por el VIH y la inmigración no han contribuido de manera notable a la situación epidemiológica en Europa del Este y ex-URSS. Sólo algunos países señalan la utilización de esquemas que contienen rifampicina para el tratamiento de los casos contagiosos y ninguno el esquema de retratamiento, ambos recomendados por la OMS. En varios países el aprovisionamento de drogas es insuficiente y/o irregular.

Mientras que la situatión de la tuberculosis después de la guerra era grave, los progresos en el control de la tuberculosis han permitido a ciertos países una reducción sustancial del impacto de la enfermedad sobre la salud pública. Sin embargo, la malnutrición y las malas condiciones habitacionales en ciertos países, favorecen la reactivatión de las infecciones latentes pre-existentes. La falta de medicamentos esenciales tales como rifampicina y pirazinamida conduce a un tratamiento inadecuado, que produce un aumento de la mortalidad y de la prevalencia de la enfermedad. Aun si una quimioterapia adecuada puede conducir a una disminución de la incidencia de la tuberculosis en un país con baja prevalencia de infección VIH, es difícil predecir la tendencia futura de la incidencia de la tuberculosis si el tratamiento permanece inadecuado y la infection VIH sigue siendo baja.

Las principales medidas que deben tomarse en Europa del Este y ex-URSS consisten en encontrar los recursos necesarios para garantizar un aprovisionamiento ininterrumpido de medicamentos esenciales y en introducir la quimioterapia de corta duración recomendada por la OMS para los casos nuevos y el retratamiento, especialmente para los casos contagiosos. Cuando sea necesario, los programas nacionales ineficaces requerirán modificaciones estructurales y un aumento de las actividades de formación para el personal de salud, para permitir una mejor comprensión de los problemas referentes al control de la tuberculosis.

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